Synthèse

Le 27 septembre 1981, le TGV effectuait son premier voyage commercial. Véritable innovation fabriquée par le géant français Alstom, il a toujours su rester le train à roulement le plus rapide du monde et cela, dès son année de commercialisation. Avec un dernier record datant du 3 Avril 2007, il fut chronométré à 574,7 km/h, ce qui peut rassurer plus d'un voyageur sur sa capacité à rouler vite tout en restant sécuritaire.

Prouesse technologique financée à 100% par la SNCF, le TGV s'est imposé en France comme un moyen de transport pratique, permettant aux voyageurs de se déplacer rapidement, d'une grande ville à l'autre, de centre-ville à centre-ville. Mais son succès est en grande partie due à son partenaire financier: la SNCF, qui a acheté plus de 87% des rames vendues par Alstom.

Mais près de 27 ans après la commercialisation du TGV, Alstom a dévoilé cette année son successeur: l'AGV. Misant sur une diminution des coûts d'exploitation et de maintenance et sur une vitesse commerciale accrue, il est l'objet de toutes les interrogations quant à son avenir: la SNCF ne s'avère pas encore intéressée, le futur de ce "TGV 4ème génération" devrait ainsi passer par l'export.

De nouvelles problématiques s'offrent ainsi à Alstom désormais: si le TGV fut relativement bien vendu en France, il va falloir trouver de nouveaux marchés pour l'AGV et pour cela, la concurrence étrangère promet d'être féroce. Dans un contexte de globalisation des marchés et de mise en concurrence accrue des fabricants, ces derniers devront redoubler d'efforts dans la course à la grande vitesse.

Mais à en croire Philippe Mellier, directeur général d'Alstom Transport, l'avenir du marché des trains à grande vitesse devrait présenter un potentiel de croissance assez important pour que le dernier-né des trains français puisse trouver sa place sur les rails étrangers. Plusieurs pays se montrent d'ailleurs dors et déjà intéressés: l'Italie notamment, pays avec lequel un contrat pour 25 rames a déjà été signé.